Comme toujours l'actualité vient gommer le temps et chacun ne voit plus que l'instant qui en masque le long terme, et l'instant c'est aujourd'hui la pandémie qui paralyse le monde.
Les bourses sont ivres, l'économie en panne, la pandémie s'est jetée sur le monde et les médias surfent jusqu'à la nausée sur l'angoisse qu'elle génère.
Les bourses sont ivres, l'économie en panne, la pandémie s'est jetée sur le monde et les médias surfent jusqu'à la nausée sur l'angoisse qu'elle génère.
Mais qui la découvre aujourd'hui est resté bien aveugle et qui n'en voit que la conjoncture n'en perçoit pas la dimension. La crise n'est que le symptôme d'une évolution commencée depuis longtemps et le paroxysme que nous vivons n'est probablement qu'un accès de fièvre, et peut-être pas le plus aigu, d'un mal qui a toute chance de perdurer. Qui ne voit que la crise, ne voit que l'arbre voisin qui lui cache la forêt.
Elle est mortifère dans sa pandémie, boursière par ses accès de fièvre, économique dans son environnement, conjoncturelle dans ses effets, structurelle dans ses causes...
Mais bien plus encore, elle est aussi probablement civilisationnelle.
Le Monde en sortira, peut-être, mais au prix d'une mutation profonde. Une mutation déjà commencée, mais que trop souvent nos responsables se refusent à admettre.
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