Fatigué des Talibans! Fatigué des Kippas! Fatigué des niqabs! Fatigué des Lourdes, Lisieux, Fatima et autres théâtres d'exploitation de la crédulité publique!
Fatigué de voir s'étriper les adulateurs des dieux de tout poil ! Fatigué de voir la société se coucher devant toutes les superstitions sous couvert de laïcité!
Bientôt le créationnisme enseigné en classe! Bientôt des menus religieux, sans porc, sans viande, hallal, kasher, dans les cantines!
Bientôt des kippas, des niqabs, des chapelets, partout exhibés!
Finie la Nation, Rien qu'un agglomérat de communautés! Fini l'Etat, Rien qu'un modérateur d'intérêts contradictoires!
Finie la connaissance raisonnée, Rien que la juxtaposition syncrétique de toutes les fables!
Agnostiques de France et d'ailleurs unissez-vous!
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Face à une société qui perd ses repères, se décompose, s'abrutit dans la crédulité, l'accessoire et l'éphémère, sacrifie la raison à l'émotion, l'instant à la durée... quelques réflexions pour tenter de surnager! Prenons un peu de hauteur pour tenter de comprendre

mercredi 15 avril 2020

La crise, l'arbre et la forêt

Comme toujours l'actualité vient gommer le temps et chacun ne voit plus que l'instant qui en masque le long terme, et l'instant c'est aujourd'hui la pandémie qui paralyse le monde.
Les bourses sont ivres, l'économie en panne, la pandémie s'est jetée sur le monde et les médias surfent jusqu'à la nausée sur l'angoisse qu'elle génère.
Mais qui la découvre aujourd'hui est resté bien aveugle et qui n'en voit que la conjoncture n'en perçoit pas la dimension. La crise n'est que le symptôme d'une évolution commencée depuis longtemps et le paroxysme que nous vivons n'est probablement qu'un accès de fièvre, et peut-être pas le plus aigu, d'un mal qui a toute chance de perdurer. Qui ne voit que la crise, ne voit que l'arbre voisin qui lui cache la forêt.
Elle est mortifère dans sa pandémie, boursière par ses accès de fièvre, économique dans son environnement, conjoncturelle dans ses effets, structurelle dans ses causes...
Mais bien plus encore, elle est aussi probablement civilisationnelle.
Le Monde en sortira, peut-être, mais au prix d'une mutation profonde. Une mutation déjà commencée, mais que trop souvent nos responsables se refusent à admettre.

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